Les premières traces de fanion apparaissent sous Napoléon. Destinés à différencier les compagnies et à les identifier rapidement, leur forme est aussi codifiée que simple. En 1870, on assiste à un nouvel élan dans le monde du fanion, puis plus rien jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.
Il n’est pas question ici d’en faire une description héraldique mais bien de donner les codes de compréhension de notre fanion.
Pour notre fanion, nous avons fait le choix de ne pas être trop excentriques et de rester dans quelque chose de représentatif de « ce qui aurait très bien pu être fait à l’époque ». Les couleurs
: bleu et rouge sont donc en lien avec le choix de l’unité : la première compagnie d’un régiment d’infanterie. La couleur bleue correspond à la première compagnie et le rouge à la couleur de
l’arme du régiment : l’infanterie (il s’agit ici bien de rouge (garance) et non de vermillon qui est la couleur de l’artillerie).
De plus le choix du rouge permet d’introduire une couleur courante à l’époque mais aussi de ne pas tout à fait respecter la théorie. En effet, théoriquement, la première compagnie, appartenant au
premier bataillon du 91e RI, le fanion aurait dû être tout bleu. C’est donc, comme à l’époque, pour un souci d’esthétisme que nous avons choisi de partir notre fanion de deux couleurs.
Pour les ornements, nous sommes restés sur des éléments traditionnels et classiques, en relative conformité avec la théorie. Sur l’avers prennent place les numéros de compagnie et de régiment, ainsi que la pucelle du régiment. Sur l’envers, la devise : « SANS PEUR, SANS REPROCHE » entoure la grenade, emblème historique de l’infanterie de ligne.
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