En février 2016, l'association LA HURE voit le jour. Elle est le fruit d'une volonté commune, à quelques amis, de créer un groupe dans lequel
l'historicité et l'immersion sont reines !
Si vous souhaitez en savoir plus sur notre association, vous êtes au bon endroit, lisez la suite :
Notre nom, «la Hure» n’est pas choisi au hasard ! Il fait bien entendu écho au logo de l’association : la hure est le nom que l’on donne à la tête de sanglier. Mais
les raisons du choix ne s’arrête pas la.
Définissons nous, tout d'abord, par ce que nous ne sommes pas :
Nous ne faisons pas du militaria, notre but n’est pas de collectionner les costumes ou les équipements.
Nous ne faisons pas de sauvegarde de véhicules ou de bâtiments/ouvrages. Notre but n'est pas celui-là.
Nous pratiquons la Reconstitution Historique et l'Histoire Vivante. Nous portons et
utilisons des tenues et matériels qui nous permettent de redécouvrir le quotidien des hommes et des femmes, soldats et civils des années 1930-1940.
L'Histoire Vivante est notre but, et la pédagogie immersive notre outil. Nous pensons que la reconstitution ne peut pas et ne doit pas
s'arrêter à la tenue ou à l'armement. Notre volonté est de rechercher et de faire découvrir des mentalités et une culture issues d'une époque passée.
Selon nous, cela passe aussi par le fait de recréer des comportements, des gestes, voire des croyances : les espoirs et les peurs de ces personnes disparues. Ainsi, notre travail va non seulement
consister en l'acquisition de matériels historiques militaires et civils, mais aussi en l'étude et la mise en place de ces actes du quotidien. Un parfait exemple de cela est la situation
socio-historique de la population ardennaise. Cette situation géographique et historique inédite, occupée entièrement durant toute la durée de la Première Guerre mondiale, influence
profondément l'esprit du soldat de 40 que nous efforçons de recréer.
D'autre part, nos interactions avec notre public se fondent sur notre volonté d'immerger celui-ci dans notre "réalité" en s'adressant à lui en fonction de notre place dans la société et la
hiérarchie militaire. Ainsi, non-contents d'être dépaysés, nos interlocuteurs touchent du doigt l'essence même de la société d'entrée en guerre. Nous nous refusons donc à la "culture de
l'atelier" au profit de l'interactivité, car cela est, pour nous, non seulement l'attente du public d'aujourd'hui mais aussi la nature de la reconstitution de demain.
Pour une reconstitution historique, immersive, vivante !