L'association


En février 2016, l'association LA HURE voit le jour. Elle est le fruit d'une volonté commune, à quelques amis, de créer un groupe dans lequel l'historicité et l'immersion sont reines !

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre association, vous êtes au bon endroit, lisez la suite :

- Notre logo -

Notre logo représente une tête de sanglier habillée de l’uniforme du soldat français de 1940.
Le choix du sanglier permet de rappeler les origines ardennaises de l’association, mais aussi du régiment : le 91e Régiment d’Infanterie qui est historiquement basé à Mézières, préfecture du département des Ardennes.
L’uniforme de notre logo est celui d’un fantassin en campagne du 91e RI, il est reconnaissable à ses pattes de col (soutaches et chiffres bleu de l’infanterie) au numéro 91 et à son casque Adrian.
Nous voulions donc, à travers un logo original et facilement identifiable par tous, rappeler notre thème de reconstitution et les origines de l’association.

- Notre nom -

Notre nom, «la Hure» n’est pas choisi au hasard ! Il fait bien entendu écho au logo de l’association : la hure est le nom que l’on donne à la tête de sanglier. Mais les raisons du choix ne s’arrête pas la.

La Hure Joviale
Le nom de « la Hure » a été choisi pour sa référence directe à La Hure Joviale. C’est sous ce nom qu’est publié, durant la Drôle de guerre et au sein du 91e RI, un journal humoristique : «Le journal de chasse des Marcassins Motorisés».
La première édition de la Hure Joviale date du 1er décembre 1939.
A l'instar des presses de soldats de la Première Guerre Mondiale, ce journal se qualifie lui-même, de  manière ironique, de 'bimensuel paraissant à l'improviste". Le but assumé est de divertir les soldats, durant la longue attente de la Drôle de Guerre. Nous ne connaissons à ce jour que 4 numéros de La Hure Joviale.
Choisir «La Hure» comme nom, était non seulement une volonté de rappeler le régiment et l’origine de l’association mais c’était aussi faire référence au journal de La Hure Joviale et à ses lecteurs …
Groincheux
Dans ce même premier numéro, apparait une petite bande dessinée humoristique raillant la vie au régiment et le lourd paquetage. Le héro, plus proche d’ailleurs de l'anti-héros, se nomme «Groincheux». Groincheux est un sanglier-fantassin. Vous retrouvez alors facilement le lien avec notre logo !
Certaines (mauvaises ?) langues diront que ce surnom nous va bien ! C'est en tout cas, de cette façon, que nos cadres appellent la troupe.

Bienvenue dans l’univers des «Groincheux» de «la Hure».

Définissons nous, tout d'abord, par ce que nous ne sommes pas :
Nous ne faisons pas du militaria, notre but n’est pas de collectionner les costumes ou les équipements.
Nous ne faisons pas de sauvegarde de véhicules ou de bâtiments/ouvrages. Notre but n'est pas celui-là.
Nous pratiquons la Reconstitution Historique et l'Histoire Vivante. Nous portons et utilisons des tenues et matériels qui nous permettent de redécouvrir le quotidien des hommes et des femmes, soldats et civils des années 1930-1940.
L'Histoire Vivante est notre but, et la pédagogie immersive notre outil. Nous pensons que la reconstitution ne peut pas et ne doit pas s'arrêter à la tenue ou à l'armement. Notre volonté est de rechercher et de faire découvrir des mentalités et une culture issues d'une époque passée.
Selon nous, cela passe aussi par le fait de recréer des comportements, des gestes, voire des croyances : les espoirs et les peurs de ces personnes disparues. Ainsi, notre travail va non seulement consister en l'acquisition de matériels historiques militaires et civils, mais aussi en l'étude et la mise en place de ces actes du quotidien. Un parfait exemple de cela est la situation socio-historique de la population ardennaise. Cette situation géographique et historique inédite, occupée entièrement durant toute la durée de la Première Guerre mondiale,  influence profondément l'esprit du soldat de 40 que nous efforçons de recréer.
D'autre part, nos interactions avec notre public se fondent sur notre volonté d'immerger celui-ci dans notre "réalité" en s'adressant à lui en fonction de notre place dans la société et la hiérarchie militaire. Ainsi, non-contents d'être dépaysés, nos interlocuteurs touchent du doigt l'essence même de la société d'entrée en guerre. Nous nous refusons donc à la "culture de l'atelier" au profit de l'interactivité, car cela est, pour nous, non seulement l'attente du public d'aujourd'hui mais aussi la nature de la reconstitution de demain.
Pour une reconstitution historique, immersive, vivante !